Si vous êtes venus au Château de Varye lors de nos 50 ans, vous avez peut être vu au deuxième étage, des photos en noir et blanc passer religieusement sur un écran. Ces photos sont l’oeuvre du photographe, Gérald Bloncourt.
Mais qui était il ?
Né à Bainet en Haïti d’une mère native de France métropolitaine et d’un père guadeloupéen, Gérald Bloncourt passe son enfance à Jacmel, dans le sud d’Haïti. À la suite d’un terrible ouragan qui ruine la région, la famille déménage à Port-au-Prince en 1936.
En 1944, Gérald Bloncourt participe à la fondation du Centre d’art haïtien. Aux côtés de Jacques Stephen Alexis, René Depestre et Gerard Lafontant, il est l’un des principaux leaders des « Cinq Glorieuses », journées révolutionnaires qui entraînent la chute du gouvernement Lescot en 1946. Condamné à mort, il est sauvé grâce à la mobilisation de plusieurs personnalités dont le conseiller culturel à l’ambassade de France à Port-au-Prince. Il est néanmoins expulsé d’Haïti. Bloncourt séjourne quelques mois en Martinique, puis s’installe à Paris. Il se lance dans la photographie, sans cesser pour autant de peindre et de graver.
Il devient par la suite reporter indépendant et travaille pour Le Nouvel Observateur, L’Express, Le Nouvel Économiste, Options, Le Peuple, Regards, Syndicalisme hebdo, Témoignage chrétien, La Vie catholique, La Vie Ouvrière.
Il effectue un premier voyage au Portugal en 1966, sur les routes de l’émigration. En 1974, il couvre la révolution des Œillets et deux ans plus tard, il est l’un des premiers journalistes qui couvre, au Sahara Occidental, la guerre du Front Polisario contre le Maroc.
Ses photos demeurent superbe et le temps ne semble pas avoir d’effet dans le temps. Elles sont l’empreinte de nos parents et grands parents qui pour certain(e) on connus ses conditions d’accès si difficiles à la France.
Elles nous ramène a cette belle phrase » pour savoir ou l’on va, il faut savoir d’ou l’ont viens.
source : Wikipédia



















David Brandao Lourenço
